Mon chemin de guérison…

Lorsque je suis devenue prof de yoga, on me disait souvent :
"Tu es une personne si calme et inspirante."

Chaque fois, une petite voix en moi chuchotait :
"Si seulement ils savaient..."

On me voyait sereine, apaisée. En réalité, je menais une lutte invisible contre l’anxiété et la dépression. Derrière mon apparence maîtrisée, je portais parfois une tristesse profonde.

Ci-dessus: 2006, lors d’une formation professorale dans un ashram aux Bahamas. Le 2e jour, je me suis cassé le gros orteil, foulé une cheville et fait une entorse au genou... la formation durait un mois et demi !

L’illusion du bien-être parfait

Dans le monde du bien-être, on entretient souvent l’idée qu’avec suffisamment de pratique, l’anxiété ou la tristesse finiront par disparaître. Mais la transformation intérieure ne fonctionne pas ainsi.

Devenir prof de yoga n’a pas effacé mes blessures, mais m’a appris à les apprivoiser. J’ai compris que guérir ne signifie pas éliminer ce qui fait mal, mais apprendre à être pleinement présent à ce qui nous habite.

Ce n’est pas en luttant contre nos émotions qu’on trouve la paix, mais en les traversant avec douceur, clarté et force intérieure.

Ralentir pour mieux avancer…

Il m’a fallu du temps pour comprendre que ralentir était la clé pour avancer.
Pendant des années, j’ai cru qu’il fallait toujours en faire plus. Être forte. Ne jamais faiblir. Mais mon corps, lui, envoyait des signaux : fatigue, douleurs inexpliquées, agitation constante…
Je les ignorais. Jusqu’au jour où j’ai compris : je vivais en mode survie.
Dans un monde où l’on glorifie la performance, notre système nerveux, lui, s’épuise en silence. Toujours en alerte, il nous maintient coincés dans des schémas de stress : combat, fuite ou sidération.
Photo ci-jointe: En 2008, Ambassadrice pour les magasins Lululemon.

Chacun son chemin…

Méditation, respiration, yoga, QiGong, nature… Chacun trouve son propre chemin vers l’apaisement. Ce n’est pas la pratique en soi qui compte, mais la régularité.

Quelques respirations le matin, un moment de gratitude le soir… Ces petits rituels créent une ancre, un refuge intérieur au milieu des tempêtes. Et la science ne cesse de prouver leurs bienfaits.

Aujourd’hui, quand on me dit que je suis calme, je souris. Parce que je sais que ce calme n’est pas l’opposé de mon anxiété, mais la force que j’ai construite en l’apprivoisant, pas à pas, sur mon chemin de guérison.

Écouter votre voix intérieure… et quand l’ignorer?

La vie est plus simple qu’on ne le croit.

Quand vous vous sentez bien — en pleine nature, entouré de ceux que vous aimez, plongé dans une activité qui vous fait vibrer — c’est dans ces moments que votre voix intérieure est la plus juste. Apprenez à l’écouter, à la suivre un peu plus chaque jour.

Mais quand tout semble s’effondrer, ne croyez pas la petite voix négative qui murmure dans votre esprit. Elle ment. Ne l’écoutez pas.

Lorsque le doute ou la tristesse vous envahissent, bougez, respirez, sortez... et souvenez-vous : tout passe.

Ce qui compte, c’est la force que vous cultivez jour après jour, pour traverser ces vagues et en ressortir plus aligné, plus vivant, chaque fois un peu plus.

✨ "Chaque matin, les hommes et les femmes qui prennent soin de la parcelle du réel qui leur est confiée sont en train de sauver le monde, sans le savoir."
— Christiane Singer

Besoin d’une vraie pause ?

Avez-vous déjà ressenti cette fatigue profonde, ce trop-plein qui vous empêche de respirer pleinement ?

J’ai appris que la solution n’a jamais été d’en faire plus. Mais de ralentir.
De laisser de l’espace à mon corps et mon esprit pour guérir.

C’est ce que je vous invite à vivre lors de cette retraite méditative :
un véritable espace de régénération et de reconnexion. 💗

Si vous ressentez l’appel, cette retraite est peut-être ce dont vous avez besoin.